J'avoue je n'aime pas le tennis, pas du tout même. Enfin, pas plus que ça plutôt. Tout irait bien si, comme le reste de l'année, seuls les vrais amateurs se contentaient d'en parler ensemble (et loin de moi). Je pourrais alors considérer le tennis comme n'importe quel autre sport et y être indifférente.
Mais non. Chaque année c'est la même chose. Roland Garros commence et la planète entière se met à parler tennis. Y compris, bien sûr, ceux qui ne s'y intéressent pas le moins du monde le reste du temps. Chacun y va de son petit commentaire sur la performance des joueurs en vogue, les people s'exposent dans les tribunes et tout le monde boit du Perrier. Et moi pendant ce temps-là, je vis un calvaire.
On en peut pas dire que je parle (complètement) sans savoir. Il y a bien eu une fois où je m'y suis intéressée. L'année de mon bac (où soyons clairs, j'aurais fait n'importe quoi plutôt que réviser) je ne pouvais pas descotcher des matchs. Depuis en revanche, j'ai oublié de quoi il s'agissait.
J'ai aussi résisté lorsque j'ai rencontré une de mes très bonnes amies, joueuse de haut niveau. On pourrait croire que fréquenter quelqu'un qui aimait autant le tennis aurait pu me motiver. Mais toujours non. Il faut dire que les gens ne lui parlaient plus que de ça, ce qui limitait grandement les conversations et avait le don de m'agacer au plus haut point :
- ha génial, t'as joué au tennis à haut niveau !
- t'étais classée combien ?
- ça te dirait qu'on se fasse un petit match un de ces quatre ?
- ha bon, t'as joué avec Mauresmo, waow, incroyable !
Alors, voilà, merci c'est fini !!! Et je m'en vais prendre des forces pour la coupe du monde de football :)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire