dimanche 29 août 2010

Adoptez-moi

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Amis lecteurs,

Je profite exceptionnellement de ce blog pour passer un message important.

Jo, cet adorable croisé setter mâle, cherche de toute urgence une famille.
C'est un croisé setter de 9 ans, dont déjà plus de trois ans passés en refuge. Il n'a pas beaucoup de chance d'être adopté et risque donc l'euthanasie très bientôt. Pourtant, ses yeux demandent qu'on l'adopte.


Il est d'un tempérament calme, aime les autres chiens mais craint les chats.
Il est vacciné, pucé, vermifugé.

Si vous pouvez lui offrir une retraite heureuse, n'hésitez pas à me contacter, je transmettrais au refuge. Les bénévoles peuvent s'organiser pour un covoiturage jusqu'à sa nouvelle famille, peu importe où elle sera en France.

A votre bon coeur :)

vendredi 27 août 2010

Thé à la menthe ou t'es citron ?

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Et bien voilà, je l'ai trouvé mon remède anti-grisaille !

Je parle de la pièce de théâtre d'hier soir qui a enluminé ma triste semaine. Définitivement la meilleure pièce qu'il m'ait été donné de voir, et je commence à en avoir vu une tripotée depuis dix ans que j'habite à Paris.

En plus, good news, cette pièce sera aussi jouée en province et à l'étranger, ça change ! (détails en fin d'article).

Assez de suspens, il s'agit de "Thé à la menthe ou t'es citron", au théâtre Fontaine à Paris. Les critiques étaient unanimes et ne tarissaient pas d'éloge sur cette pièce, ce qui nous a motivés à prendre nos places. Et nous n'avons pas été déçus !


En règle générale, je n'aime pas trop en faire des tonnes en conseillant un film ou un spectacle. Car ensuite on est toujours un peu déçu. Mais là vraiment je n'ai aucun doute, cette pièce est une pépite !

Ce qui m'a plu : 
L'histoire d'abord : celle d'une troupe de comédiens qui répète une pièce de boulevard. Ayant moi-même pris des cours de théâtre, j'étais prédisposée à apprécier ce thème.
Mais ce que j'ai vraiment apprécié c'est le fait de ne pas regarder ma montre une seule fois, de rire du début à la fin de bon coeur et de passer un moment très agréable. En effet, c'est une pièce ultra drôle où les gags s'enchainent à un rythme soutenu et qui ne perd pas en intensité, au contraire. L'humour est assez convenu mais très efficace car vraiment débile. Et les comédiens sont tous géniaux, premiers comme seconds rôles, ce que le public leur rend bien.

Si vous voulez vous payer une bonne tranche de rire, n'hésitez plus et foncez-y ! C'est pas donné donné (entre 30€ et 40€ en moyenne à Paris) mais vos deniers seront bien dépensés, soyez-en surs :)

Détails pratiques :

A Paris :
- jusqu'au 2 janvier 2011. Du mardi au vendredi à 20h30. Le samedi à 18h et à 21h. Le dimanche à 15h à partir du 3 octobre 2010.
- Théâtre Fontaine - 10 rue Fontaine - 75009 Paris

En province :
- à Marseille, à L'Odéon, le 18 janvier 2011
- au Thor, à l'auditorium de Vaucluse Jean Moulin, le 19 janvier 2011
- à mérignac, au Pin Galant, les 21 et 31 janvier 2011
- à Arcachon, au théâtre Olympia, le 22 janvier 2011
- à Epernon, aux Prairiales, le 12 février 2011
- à Lille, au théâtre Sebastopol, le jeudi 31 mars 2011
- à Longjumeau, au théâtre de Longjumeau, le 2 avril 2011
- à Puteaux, au théâtre des Hauts de Seine, le 6 avril 2011
- aux Herbiers, à l'espace Herbauges - théâtre Pierre Barouh, le 12 avril 2011
- à Blagnac, à l'espace odyssud, du 15 au 17 avril 2011
- à Cannes, au théâtre Croisette - Palais Stéphanie, le 23 avril 2011
- à Biarritz, à la Gare du Midi, le 26 avril 2011
- au Bouscat, à l'Ermitage Compostelle, le 28 avril 2011
- à Toulon, à l'Opéra Toulon Provence Médtierrannée, le 18 mai 2011

A Monaco :
- du 17 au 20 mars 2011, au théâtre Princesse Grace

En Suisse :
- à Genève, les 25 et 26 janvier 2011, au théâtre du Leman Grand Casino
- à Morges, le 22 mars 2011, au théâtre de Beausobre

En Belgique :
- à Bruxelles, le 30 mars 2011 au théâtre Saint-Michel

mardi 24 août 2010

La loose !

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Deux semaines déjà que je suis rentrée de vacances et la déprime me gagne sévèrement. Dur dur de retrouver un rythme "normal". Ras le bol du boulot, de la grisaille, de Paris (que j'aime ordinairement tellement), tout me gonfle. Je n'ai qu'une seule envie : partir loin et tout oublier. Mais le pire dans tout ça, c'est que je n'ai évidemment pas le choix.
Image empruntée à L'almanachronique


Alors, avant de me pendre au fil de mon téléphone (sans fil), j'égrène mes solutions de repli.

- number one ever : manger (du chocolat de préférence). Classique. Mais j'ai déjà grignoté tout l'été, il serait temps d'inverser la balance tendance.

- number one and a half : le shopping. Mais contre toute attente, je n'ai même plus envie d'aller faire les magasins (alors là, c'est grave docteur)

- j'envisage donc : la drogue. Mais ça coûte cher. Et puis, c'est un peu con parce que je viens d'arrêter de fumer alors...

- en conclusion, il me reste : RIEN. Et c'est d'ailleurs ce que je fais le mieux en ce moment. Ne rien faire, ne rien penser, ne rien vouloir... Vaste programme en somme.

Bon ben, je reviens dès que j'ai terminé........





dimanche 22 août 2010

Color Codes

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Cette année, grande avancée sur la voie de la funkytude.

Il se trouve que j'en avais un peu marre de ma montre de fille-sérieuse-bien-sous-tous-rapports-mais-un-peu-ennuyante-sur-les-bords. Et même mes amies s'y sont mises pour me dire qu'elles me verraient bien avec une montre un poil plus originale, rapport à ma personnalité.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Après un rapide benchmark du marché, je me décide pour LA montre de la saison, j'ai nommé la Color Code de Swatch. Une petite montre en plastique toute simple, déclinée en plein de coloris acidulés et qui fait un carton chez l'horloger suisse.


Brève hésitation sur la couleur : noir ça passe avec tout, blanc c'est salissant mais aussi plus frais et un poil plus original. Finalement et contre toute attente, je me décide pour la rose. Un peu plus funky et gaie par la même occasion. Montre légère, petit budget, un bon compromis d'été.

Enfin en théorie. Car en pratique la vie à deux se révèle bien difficile (n'est-ce pas toujours le cas, vous me direz).

En l'occurrence : trotteuse + cadran en plastique = bombe à retardement dans mon lit. En effet le plastique n'isole pas du tout les sons. Et là, c'est le drame. Mais qu'est-ce qu'il leur a pris chez Swatch ?! Soit on oublie la trotteuse (dont l'intérêt n'est pas fondamental, vous en conviendrez), soit on investit dans un cadran digne de ce nom.

Du coup, impossible de me concentrer sur autre chose que ce bruit incessant et vraiment aliénant. Tic tac, tic tac, tic tac, tic tac.... Même mon geek n'en peut plus. On a beau ruser et la poser plus loin, on l'entend toujours, c'est tout simplement invivable.


Alors ami lecteur, je te préviens car je suis sympa (à mes heures), ne cède pas aux sirènes des jolies Color Code. Et à l'avenir fais bien attention, car désormais tu le sais : un cadran en plastique et une trotteuse ne font pas bon ménage.

Pour ma part, il a bien fallu me résoudre à prendre une décision, ça ne pouvait pas durer. J'ai donc décidé de m'en séparer. Pas de regret, ça n'aurait jamais pu marcher entre nous.

J'ai déjà une idée pour la prochaine :)

mardi 17 août 2010

Cryogénisation

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Ces quelques jours de vacances à Nice m'ont permis de réaliser une nouvelle fois (en était-il réellement besoin, je vous le demande), que je n'aurais pu être autrement que je ne le suis, c'est-à-dire un peu fofolle et assez décalée. C'est définitivement une affaire de famille :)

Je vous avais laissée avec mon frère qui me traumatisait quand nous étions adolescents, sur ce post. Retrouvons-nous quinze ans plus tard avec mon père qui s'essaie à la cryogénisation. Sisi...

Quelques explications préliminaires : mes parents ont accueilli une perruche abandonnée / perdue qui s'appelait Coco (on l'a appris en l'écoutant parler). Mon père, sympa, a décidé de mettre fin à sa solitude en lui achetant une amie qu'il a naturellement appelée Cocotte. Et ensemble, ils ont eu un fils prénommé Alfred, Alfie, Alf, enfin comme vous préférez. Ils vécurent heureux tous les trois jusqu'à ce que Cocotte, la maman, décède pour une raison obscure et mystérieuse, il y a quelques mois. Désormais, père et fils partagent leur cage en (relative) harmonie.

Maintenant, revenons à la scène en question : je suis au téléphone avec mon frère qui vit à Londres, mon père est dans la même pièce. Quand tout à coup, ma mère entre en furie pour insulter mon père. Je comprends, à travers ses mots étranglés, ce qui vient de se passer et j'explose de rire devant le ridicule de la situation.

En effet, ayant acheté assez de pain pour notre consommation des dix prochaines années, maman décide qu'il serait intelligent d'en congeler une partie. Elle ouvre donc notre grand congélateur et, celui-ci étant assez plein, se dirige directement vers le tiroir tout en bas. En l'ouvrant, elle y aperçoit un sachet bizarre qui ne lui rappelle rien et se demande ce que cela peut bien être. Elle l'attrape, le sort et l'observe mais sans vraiment réussir à comprendre ce dont il s'agit. Elle entrouvre alors ledit paquet et s'aperçoit avec horreur de ce qu'il contient :  Cocotte surgelée......... !!
Surprise et paniquée, elle hurle et rejette instinctivement le paquet (qui atterrit sur le sol) avant de monter hurler de plus belle sur mon père.

A ce stade de l'histoire, vous vous demandez certainement pour quelle raison étrange mon père avait décidé de congeler notre brave Cocotte ? Mais c'est tout simple : la pauvre étant morte sans que l'on sache vraiment pourquoi, il a eu peur que cela arrive également aux autres oiseaux. Alors, il s'est dit qu'en cas de besoin, il pourrait apporter Cocotte au vétérinaire dans l'espoir de comprendre son mal et pouvoir soigner les deux autres. Incroyable je vous l'accorde mais assez imparable également ?

Evidemment il n'avait pas prévenu ma mère car il savait très bien qu'elle refuserait catégoriquement d'entreposer une perruche dans son congélateur. Élémentaire mon cher Watson...

Pour ma part, j'ai rigolé environ dix minutes presque sans respirer quand j'ai réalisé l'absurdité de la situation, et mon geek aussi d'ailleurs. Sauf que pour lui, c'était un poil moins drôle puisqu'il était aux premières loges lorsque ma mère a ouvert le congélateur.

RIP Cocotte.

NDLR : aucun animal n'a été blessé pour les besoins de cette histoire, souvenez-vous, nous aimons les animaux :)

Et pour ne tout de même pas vous laisser sur une note morbide, je voudrais vous partager cette petite vidéo de notre Coco national, qui parle comme vous pourrez le constater et qui est décidément bien adorable !!

lundi 16 août 2010

Hard to come back

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Ça y est je suis rentrée de vacances. Et je déteste tous ceux qui y sont encore. Et je déteste aussi tous les touristes que je croise ici à Paris.

Il fait moche et gris. Et 15 degrés. Le 16 août. Sisi. D'ailleurs, j'ai perdu 15 degrés en une heure de vol. Je le jure.

Avant

Après

Je déteste aussi Paris et son hiver perpétuel. Je croyais que ça n'arrivait qu'au Pôle Nord ces choses-là.

Et je songe à tout quitter. Pour partir vivre dans un pays où il ferait toujours beau et où on ne serait pas obligé de se lever tous les matins pour aller travailler. Bon, mais je n'ai pas encore trouvé.

Si vous avez une idée ?...

samedi 14 août 2010

Circuit de dix jours dans le Rajasthan, en Inde - Part 1

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Après dix jours passés à crapahuter dans le Rajasthan, voici un petit récit de nos aventures et peut-être quelques conseils pour vos futurs voyages !

L’inde en quelques mots

Ce qui m'a étonnée

- L'omniprésence des animaux. C'est vraiment dingue, ils font partie intégrante du décor. Les vaches en premier lieu, qu'on croise tous les trois mètres, sur la route (et ce sont les voitures qui les contournent), les chiens errants, on se dit qu'ils ont quand même la belle vie, ils sont tellement libres comparés aux nôtres, les chèvres avec leurs longues oreilles, adorables ! Les dromadaires par milliers, les paons qui chantent toute la journée (et le matin !!!) et qu'on retrouve parfois sur les toits, les cochons toujours en train de renifler un truc pas très propre, les singes qui se baladent sur les toits et les façades tout tranquillement, les écureuils, petites bêtes adorables qu’on a envie de câliner.

Les dromadaires sont entrainés pour servir
 l'armée dans le désert du Thar






Les vaches sont partout, même au milieu de la route !


Un berger indien et ses moutons 

Mon ami le chien, j'ai eu trop de mal à le quitter

- Leur étonnement devant des européens et leur empressement à nous prendre en photo (avec la poignée de main on a l'impression d'être un personnage politique :)

- La circulation, complètement chaotique. En effet, on trouve vraiment tout et n'importe quoi sur les routes : motos, tuk tuks, bus, piétons, vaches, chevaux, dromadaires, voitures et camions, le tout dans un joyeux bordel qui ferait perdre la tête au meilleur conducteur parisien.
Car aucune règle ne régit le tout. Chacun a son appréciation de la priorité, souvent cédée au plus gros. Tout le monde s'insère n'importe où (même à contresens ça va de soi) et n’importe comment, se faufile comme il peut, double dans des conditions périlleuses, il vaut mieux ne pas trop regarder la route… On a d’ailleurs eu plusieurs grosses frayeurs en voyant un camion arriver en sens inverse tandis que nous étions en train de doubler.
Seule constante : on klaxonne pour signaler sa présence, ça tout le monde le respecte, les klaxons fusent dans une mélodie criarde ininterrompue et d’ailleurs c'est vite fatigant.

L'état des routes après les orages de mousson : des piscines

Ce que j'ai moins aimé

- l'oppression constante de certains locaux qui nous considèrent comme des portefeuilles sur pattes et passent leur temps à nous solliciter pour faire un tour en tuk tuk, acheter des souvenirs en marbre, des boissons etc. On sait bien que le niveau de vie nous avantage mais c'est vraiment pénible à la longue.

- la chaleur, franchement je vous déconseille d'y aller en été, ni d'ailleurs en mai/juin. La mousson et la pluie, dans le Rajasthan c'est pas vraiment dérangeant mais la chaleur, plus jamais.

- la saleté. Même si les animaux recyclent naturellement une bonne partie des déchets, on en croise beaucoup s'accumulant le long des routes. Plus, de manière générale, la propreté est une considération assez annexe dans le pays. Les hôtels par exemple, tenus par des hommes, ne sont bien souvent qu'approximativement propres (et encore on n'a pas visé la catégorie meilleure marché). De manière générale, faut pas être trop regardant disons.


Préparation du voyage

Nous sommes trois amis qui souhaitons partir cet été dans un cadre dépaysant, découvrir un peu le monde qui nous entoure, le tout sans vider intégralement nos tirelires.

Pourquoi l'Inde ?

Parce que c'est un pays que nous voulions visiter depuis longtemps et que les prix y étaient encore abordables (période de mousson oblige) alors même que nous nous y sommes pris à la dernière minute.

Où en Inde ?

Nous avons 10 jours pleins sur place et décidons de visiter le Rajasthan, d'abord parce que c'est une très belle région, sans doute la plus visitée en Inde et aussi parce que c'est ici qu'il pleuvra le moins. En revanche il fera chaud, très chaud, avec 35 degrés en moyenne et des pointes à quasi 50 dans le désert. On n'a rien sans rien :)

Cliquez sur la carte pour l'agrandir

Comment organiser le voyage ?

Nous avons réservé nos billets sur Internet puis nous avons cherché les coordonnées d’un chauffeur de confiance que nous avons réservé depuis la France également. Le reste sera décidé au fur et à mesure du voyage. Le chauffeur nous aidera à établir notre parcours et à choisir nos hôtels chaque jour.

Comment voyager ?

A moins de disposer de beaucoup de temps, voyager en transports en commun n'est pas très pratique au Rajasthan. Nous décidons de prendre un chauffeur, pratique courante sur place. En effet, il est impossible de conduire soi-même compte-tenu de l'état des routes et aussi de tout ce qu'on y croise.
D'ailleurs, il me tenait à cœur de choisir un chauffeur avant le départ afin d'être sur d'avoir quelqu'un de confiance. J'ai récolté quelques contacts sur le site de Voyage Forum dont un m'avait bien plu. Il était un poil plus cher que ses confrères mais disposait d'une voiture confortable (quand la plupart ne proposent que des modèles Tata Indica, beaucoup plus petites et moins confortables) et m'avait été chaudement recommandé pour son sérieux. Un choix que nous n'avons jamais regretté. D’ailleurs, si vous voulez ses coordonnées, n’hésitez pas à me laisser votre adresse email, je me ferais un plaisir de vous les envoyer !

Notre voiture pendant le séjour

Indispensable pour conduire après la pluie

Quoi emmener ?

Deux tonnes de médicaments, obligatoires pour ne pas risquer de gâcher le séjour (anti-diarrhéique, antibactérien intestinal principalement et Malarone pour le pallu). Nous avions précédemment vérifié que nos vaccins étaient à jour (DT Polio, hépatite A, typhoïde).
Sur place il faut savoir qu'il est impératif de porter des tenues longues et d'avoir des petites manches, et ce malgré la chaleur. Pantalon en lin, jupes longues et tee-shirts feront l'affaire. Une paire de baskets et une bonne paire de tongs, des chaussettes à avoir toujours sur vous pour porter dans les temples où les chaussures sont interdites mais où le sol est chaud et pas toujours propres, voire infesté de rats. Un foulard également pour se couvrir la tête dans les mosquées.
Des petites babioles à offrir aux enfants des rues seront appréciées (bonbons, jouets...) ainsi qu'un cadeau pour votre chauffeur et bien sûr je vous passe une bonne crème sommaire et de l'anti-moustique.

Où dormir ?

En général, les chauffeurs vous indiquent des hôtels en fonction du niveau de confort que vous souhaitez et de votre budget. En contrepartie des clients qu'ils leur amènent, les hôtels logent les chauffeurs gratuitement dans une sorte de dortoir.
Mais tous les hôtels ne le font pas, aussi sachez que si vous réservez en avance vos hôtels, votre chauffeur sera peut-être obligé de dormir dans sa voiture.

Quoi porter ?

Les femmes là-bas s'habillent en sari, le vêtement traditionnel indien. Elles ne montrent ni leurs jambes, ni leurs épaules (mais le ventre oui). Nous, on porte donc des vêtements longs, non moulants et des manches courtes ou longues mais pas de débardeur. Je vous conseille le pantalon en lin ou les jupes longues légères. Emmenez aussi une bonne paire de tongs et des baskets.

Nous sommes parés et partons donc tous les trois le cœur léger !


Jour 1 - Delhi / Mandawa

Cinq heures du matin : arrivée à l'aéroport de Delhi où nous retrouvons Bal, le chauffeur qu'on nous avait chaudement recommandé et que nous avions donc réservé depuis la France. Après un premier contact, nous prenons directement la route pour Mandawa, une ville étape où nous passerons notre première nuit.

Ça y est, on est parti !

Un temple au sommet d'une colline, croisé sur la route

Six heures plus tard, nous arrivons à destination alors que je m'étais enfin endormie, bref... Bal nous emmène à un premier hôtel très joli (l'hôtel Heritage Mandawa) et nous négocions notre première nuit à 1400 Rs au lieu des 1800 annoncés initialemenent. Il faut dire que nous sommes en saison basse et qui plus est les premiers clients de la journée. Nous prenons possession des lieux en entamant une petite sieste revigorante.

Puis, nous sortons pour visiter cette toute petite ville, alpagués dans l'instant par des ado qui nous proposent leurs services de guide. D'abord désagréablement surpris par leur insistance limite agressive, nous cédons finalement car cela ne nous coûte que 50 Rs soit moins d'un euro, à quoi bon hésiter.

Ils nous montrent les "Havelis", de très jolies maisons à étage, habitées par de riches familles, vieilles de plusieurs centaines d'années. Celles-ci se composent toujours des mêmes éléments : une première cours carrée, puis une deuxième, pour les femmes qui n'avaient jamais le droit de sortir et que les visiteurs ne devaient pas apercevoir non plus. Féminisme, quand tu nous tiens...

Cour intérieure d'une Haveli

Elles sont encore habitées

Deux heures et cinq boutiques de souvenirs plus tard (où il nous faudra user de tout notre pouvoir de persuasion pour expliquer que non, on ne veut pas de tapis, ni de peinture sur soie), nous retrouvons notre hôtel pour un repos bien mérité.

Nos premières impressions

- c'est incroyable de voir autant de vaches, partout et n'importe où, ainsi que des milliers de chiens qui dorment au soleil et des chèvres. Bienvenue en Inde !
- bonne idée de ne pas commencer tout de go par Delhi. Nous découvrons l'Inde par la petite porte et pouvons ainsi nous habituer doucement à notre statut de touristes en terre inconnue.
- nous sommes bien contents d'avoir booké notre chauffeur avant de partir et de n'avoir pas eu à subir les assauts des 150 autres qui attendaient à la sortie de l'aéroport.

Les vaches se rafraichissent



Jour 2 - Mandawa / Bikaner

Réveil à 7:00, petit-déjeuner et c'est reparti pour 3 heures et demi de route jusqu'à Bikaner. Les paysages changent et on réalise que le désert approche. C'est plus sableux et moins vert, je suis en transe à la vue des dunes de sables dans lesquelles je rêve déjà de me rouler. Pendant ce temps-là tout le monde s'est endormi dans la voiture et moi je tape frénétiquement sur mon Iphone pour vous raconter jour par jour ce périple afin de ne pas en perdre une miette.
Nous arrivons à Bikaner et posons notre camp à l'hôtel Harasar pour 1000 Rs. Une petite sieste et nous repartons changer un peu d'argent (1€ contre 57 Rs) puis allons visiter le Junagarth Fort. L'entrée nous coûte 250 Rs/personne audioguide (en français) inclus. Le Fort est vraiment beau, avec ses enchevêtrements de cours carrées et de salles magnifiquement décorées. Il offre aussi une splendide vue sur ses jardins géométriques ainsi que sur la ville environnante.

Vue depuis les toits

Les salles intérieures, magnifiquement décorées

Les jardins du fort

Après 45mn de visite, nous enchaînons sur une balade en tuk tuk à travers la vieille ville de Bikaner. C'est sportif mais amusant, les tuk tuks, voitures, cyclistes et autres piétons se croisent et se doublent dans tous les sens, au sons ininterrompus des klaxons et dans de vieilles ruelles étroites, le tout en prenant soin d'éviter les vaches qui se trouvent ça et là, tantôt au milieu de la route, tantôt sur les devantures des maisons. Une expérience rigolote que nous apprécions beaucoup.

Stand de fruits et légumes

La vieille ville et ses jolis bâtiments

Puis, nous reprenons la route direction Deshnoke, non loin de Bikaner, pour visiter le Shru Karni Mata Temple (temple aux rats sacrés). Et là, c’est assez incroyable...

Comme dans tous les temples, nous devons quitter nos chaussures et enfilons une paire de chaussettes car les sols sont brulants et accessoirement pas très propres. Bal nous avait prévenus que des rats se trouvaient dans le temple mais nous ne nous attendions pas à ça. Il est véritablement infesté. Les offrandes de nourriture en ont attiré des milliers qui courent partout en tout impunité (la légende voulant qu'ils soient la réincarnation d'enfants, il est interdit de les tuer).

Les petites tâches grises sont bien des rats

Il y en a des centaines !

Attirés par les offrandes

L'entrée et gratuite mais nous nous acquittons d'un laisser passer de 20 Rs pour pouvoir prendre notre appareil photo. Le temple est assez petit et la salle des offrandes nous est interdite d'accès. De toute façon elle est minuscule et on la voit très bien de l'extérieur. Franchement, ça n'est pas très beau et notre attention se concentre surtout sur les rats, véritable spectacle vivant. Nous les prenons en photo sous tous les angles mais finissons par partir peu de temps après, incommodés par l'odeur pestilentielle qu'ils dégagent.


Leurs positions acrobatiques me font sourire

Hormis l'odeur difficile à gérer...

Elles étaient mignonnes ces petites bêtes :)

Retour à l'hôtel avec une petit halte dans un cyber café dont les ordinateurs et la vitesse de connexion nous ramènent dix ans en arrière...
Une nouvelle sieste plus tard (la chaleur + notre nuit blanche nous épuisent), nous dînons au restaurant de l'hôtel, recommandé lui aussi par le Routard. Il se trouve sur le toit et offre une jolie vue sur la ville. L'ambiance est plutôt romantique avec l'éclairage aux bougies et les chants des musiciens. Nous goûtons notre premier poulet tandoori du séjour qui est vraiment délicieux, avec un peu de riz et des petits pois sauce Masala. Miam ! Nous avons bien mérité de retourner nous coucher :)

Vue depuis le roof top restaurant de l'hôtel


Pour lire la deuxième partie de nos aventures, cliquez ici

vendredi 13 août 2010

La maison du bonheur

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Une de mes activités favorites dans la vie consiste à venir me ressourcer dans le sud, où ma famille réside. L'été, naturellement, mais aussi à Noël et tout au long de l'année.

Outre le fait que cela rime forcément avec vacances (ou au moins avec jours off, ce qui est déjà pas mal), j'aime aussi la sérénité qui y règne, à mille lieues de l'agitation parisienne perpétuelle.

Et ce que j'y apprécie tout particulièrement, c'est la maison de mes parents (une phrase que je ne peux prononcer sans vous renvoyer à cette chanson, complètement loufoque). Je m'y sens bien, malgré la notion de confort toute relative qui y règne.

C'est une petite demeure provençale perchée en haut d'une colline, où le temps semble s'être arrêté à une époque indéfinie mais pour le moins paisible.

On y vit en harmonie avec la nature. Au loin, la mer semble toujours calme et rassurante, la journée comme le soir.



Autour, la végétation règne en maître.




Mes fleurs préférées : les Alysses
Que je ne suis pas la seule à apprécier 

D'ailleurs, on cultive et on cueille soi-même ses épices : thym, romarin, laurier...




Ici, on a bien compris qu'il fallait faire son possible pour économiser les ressources de notre belle planète. On recycle les déchets organiques en compost, lequel alimente ensuite la croissance d'autres végétaux (rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme).

On tâche aussi de ne pas gaspiller l'eau, et tant pis pour la pelouse à l'anglaise.


Nos amis les animaux y trouvent aussi naturellement leur place.

Les cigales bien sûr, qui chantent à longueur de journée. Les poissons, même si sur cette photo ça n'est pas évident, je vous l'accorde, faites preuve d'un peu d'imagination :)


Mais aussi et surtout les pigeons qui viennent chaque jour réclamer leur pitance devant la fenêtre.



Et si le service n'est pas assez rapide, ils n'hésitent pas à entrer nous secouer un peu.

Hé ho, c'est l'heure !

D'ailleurs, vous aviez déjà vu un pigeon blanc vous ??


Un peu de rabe quelqu'un ?

Ici on se sent simplement bien. On apprécie un barbecue et un bon verre de rosé, voire de champagne.

Les amis passent souvent à l'improviste :)

On en oublie presque les moustiques. On en oublie presque que bientôt, c'est le retour à Paris...
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